DRAGUIGNAN
DRAGUIGNAN HIER
L'histoire du nom
C'est à l'époque romaine que s'est formé le nom de Draguignan.
Il importe de l'expliquer : tous les textes médiévaux (le plus ancien connu date de l'an 909) donnent unanimement la forme latine Dragonianum ou Draguinianum avec des variantes mineures.
Or, les noms de lieu terminés en -anum désignent un domaine rural gallo-romain dont l'appellation est tirée du nom du propriétaire suivi de la terminaison -anum.
Dragonianum doit ainsi dériver du nom d'un Draconius.
Il faut donc définitivement écarter les vocables pseudo-latins des guides ou dépliants touristiques :Griminum, Ingrimaldum, inventés jadis de toute pièce comme Dracenae, autre forme qui a donné l'adjectif "dracénois".
Est à rejeter, également, tout rapprochement avec le nom d'Arquinaut, habitat médiéval proche du village de Tourtour.
Tant pis, donc, si le nom de Draguignan a une origine moins pittoresque que celle qui provient de la légende du Dragon (texte d'après l'Abbé Raymond Boyer, centre Archéologique du Var).
Des origines au siècle dernier
La Ville de Draguignan est située dans l'une des nombreuses dépressions qui compartimente la Provence calcaire : le bassin de Nartuby, entre les côtes méditerranéennes et les plateaux de Haute Provence.
La présence humaine y est attestée à l'époque chalcolithique, vers 2500-2000 avant J.C., par le dolmen de la "Pierre de la Fée".
Elle y est également présente à l'âge du fer, à l'emplacement de ce qui deviendra le cœur de la vieille ville (fouilles de 1978). L'établissement des Romains en Provence provoque la naissance de domaines ruraux et la construction d'un réseau routier, notamment le passage dans la plaine de la voie FREJUS-RIEZ et la desserte de la station Antae.
C'est à cette époque qu'apparaît le nom de DRAGUIGNAN, "Dragonianum" étant tiré du nom d'un propriétaire de domaine rural gallo-romain.
C'est seulement au XIIe siècle que DRAGUIGNAN s'identifiera à un "village". La première agglomération s'implantera sur la butte rocheuse.
Au fil des temps, DRAGUIGNAN descendra de cette position pour se protéger grâce à des remparts percés de quatre portes.
Dès lors, la cité comtale connaîtra une forte expansion grâce à sa situation sur l'axe commercial AIX-GRASSE-NICE.
Promue chef-lieu de baillie puis de viguerie, DRAGUIGNAN s'adjoindra les faubourgs extra muros, tandis que l'installation d'une communauté juive, attestée par la vieille synagogue de la rue Juiverie, portera sa population à environ 2000 habitants à la fin du XIVe siècle.
Après le rattachement de la Provence au royaume de France, la vocation administrative de DRAGUIGNAN se confirmera par la nomination d'un lieutenant général et la création d'une sénéchaussée.
Les troubles de la Fronde n'arrêteront pas son essor.
La cité royale comptera environ 3000 âmes vers la fin du XVIIIe siècle.
Pourtant, le siècle suivant marquera un temps d'arrêt dans son développement suburbain pour ne reprendre qu'au lendemain de la Révolution.
Au XIXe siècle, la ville moderne se dessine : démolition de l'enceinte royale, ouverture de larges artères, construction d'une nouvelle préfecture, d'un nouveau théâtre, de casernes… et arrivée du chemin de fer.
Durant l'entre-deux guerres, le cap des 10.000 habitants est durablement franchi.
Au transfert de la Préfecture, en 1974, succède l'arrivée massive de militaires et de leurs familles. DRAGUIGNAN devient ainsi l'une des plus importantes villes de garnison de France.
Le DRAGUIGNAN moderne, pourra dès lors, sereinement, se projeter dans l'avenir.
Il était une fois Draguignan, la Séduction Provençale!
Il était une fois une vallée entourée de collines...
Des origines au siècle dernier, le portail vous propose de découvrir ou de retrouvez ce qui a fait l'histoire de Draguignan, l'histoire de son nom, l'histoire des grands personnages et des grandes figures qui ont marqué, d'une façon ou d'une autre, la cité comtale.
Grâce aux savoirs et aux concours de tous, le portail s'efforcera de vous offrir régulièrement de nouvelles données historiques locales, de vous raconter parfois les petites histoires qui font la Grande, de contribuer à faire de tous ceux que cela intéresse, de fins connaisseurs de lhistoire de notre ville.
N'hésitez pas à jouer les historiens et à participer à la richesse et au développement de cette thématique qui n'a pas fini de faire des histoires...
DRAGUIGNAN AUJOURD’HUI
40 000 habitants au cœur d'une agglomération de 100 000!
Au pied des stations de ski des Alpes du Sud, à la croisée des Gorges du Verdon, véritable balcon sur le Golfe de Saint-Tropez,
Les charmes d’un village, les atouts d’une ville et la puissance d’une capitale,
Draguignan possède tous ces avantages et bien plus encore…
La capitale de l’est varois, plurielle et préservée, rayonne par son charme et son dynamisme sur toute son agglomération, la Dracénie.
Draguignan
- 1999 : 34 000 habitants
- 2009 : 40 080 habitants
La Dracénie
- 1999 : 80 000 habitants
- 2009 : 102 000 habitants
Cette évolution démographique façonne le visage d’aujourd’hui de Draguignan.
Sous-préfecture du département du Var,
Siège administratif du Conseil Général du Var et de la Cour d’Assises,
1ère Garnison de l’Armée de Terre et siège de l’Ecole d’Artillerie et de l’Ecole d’Infanterie dès septembre 2010,
La cité du Dragon offre aujourd’hui tous les équipements et services d’une ville à dimension humaine où la qualité de vie n’est pas un vain mot…
Du « Pitchoun » au « Papé », à chacun de découvrir en quelques clics, les services, équipements et prestations dont il peut avoir besoin à chaque étape de la vie.
La tour de l’horloge : cette tour du XVIIème siècle, inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques, est haute de 18 mètres, non compris le campanile. Construite en pierre de taille, sur plan carré, elle se compose de deux étages élevés sur rez-de-chaussée. L'étage supérieur est flanqué à chaque angle d'une tourelle placée en surplomb. Un campanile en fer forgé du XVIIème siècle couronne l'édifice.
Adresse : 553 Boulevard John Kennedy – 83300 Draguignan Téléphone : 04 94 68 03 62
Chapelle Saint Sauveur : cette petite chapelle, fut probablement édifiée dans le courant de la seconde moitié du XIIème siècle par les chevaliers de l'Ordre de St Jean. Inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments Historiques, elle s'élève sur un point haut de la ville de Draguignan, à proximité de la tour de l'horloge bâtie postérieurement. D'importants travaux de restauration permettent à cet édifice de retrouver son aspect originel avec notamment la restitution d'une couverture en lauzes.
Le musée des Arts et Traditions Populaires : il relate et nous fait découvrir la vie quotidienne en Provence jusqu’au début du siècle dernier. Pour consulter la page du musée des Arts et Traditions Populaires cliquez ici.
Le musée municipal d’Arts et d’Histoire : il abrite des sculptures et des oeuvres de l'Ecole Française, hollandaise et italienne. On peut y admirer entre autres une superbe sculpture de Camille Claudel. Pour consulter la page sur le musée municipal d’Arts et d’Histoire cliquez ici.
Le musée de l’Artillerie : il présente l’histoire de l’artillerie du XVéme siècle à nos jours. Pour consulter la page sur le musée de l’Artillerie cliquez ici.
La chapelle de l’Observance : édifiée au XVIéme siècle, elle accueille aujourd’hui des expositions culturelles. Pour consulter la page de la chapelle de l’Observance cliquez ici.
Dans le cadre de la « Découverte des Terroirs » des agriculteurs varois vous invitent sur leurs exploitations pour vous faire partager leur passion, leur savoir faire et leur environnement.
Miellerie Mandard : Le miel, produit du travail des abeilles et du savoir faire de l’apiculteur : toutes ces étapes vous seront expliquées à la miellerie Mandard et une dégustation des différentes variétés vous feront apprécier la richesse florale de notre région. Adresse : 564 Chemin Saint Michel – le mas des Salles – 83300 Draguignan Téléphone : 04 94 68 05 10 Site Internet : www.mielmandard.com
Moulin à huile du Flayosquet : découverte du métier de moulinier et de la méthode de production artisanale traditionnelle à l’ancienne par décantation manuelle, sans filtration ni centrifugation. Visite commentée du site molinologique oléicole construit au XIIIéme siècle et doté d’une roue à augets de 7 mètres de diamètre alimentée par le bief du moulin et du processus de transformation artisanale suivie d’une dégustation. Sélection de produits régionaux et bois d’olivier dans la boutique attenante typiquement provençale. Adresse : Route d’Ampus – Quartier Le Bastidon – 83780 Le Flayosquet Téléphone : 04 94 70 41 45 Courriel : moulinduflayosquet@hotmail.fr
Dans le cadre de la « Découverte des Métiers d’Art » les artistes et artisans de la Dracénie vous invitent à les rencontrer dans leurs ateliers. Professionnels des métiers d’art, ils se sont engagés dans une charte de qualité qui repose sur le savoir-faire et la qualité de leur travail, la maîtrise de leur métier et la volonté de le promouvoir.
Lionel ROUVIER luthier en guitare : Lionel aime la musique car elle regroupe les gens et tout particulièrement la guitare, instrument populaire par excellence. Pour lui c’est « la couleur » du son qui est importante. Il fait confiance à la main, capable de discerner la fibre, le brin du bois… et de s’y adapter, plus que la machine. Il fabrique et restaure les instruments à cordes pincées. Adresse : Chemin de Billette – 83300 Draguignan Téléphone : 06 87 72 65 71 Courriel : atelier.rouvier@hotmail.fr
Jean LAUGIER dit BEPPO sculpteur : BEPPO travaille tous les métaux et privilégie le monumental. « BEPPO monumentale » un pléonasme pour certains, tant c’est dans la nature de l’homme et de son œuvre. Mais poids et légèreté sont des données paradoxales en matière de sculpture, et cet homme, oscillant entre force et légèreté, semble un funambule. Adresse : 176 Avenue Gérard Philippe – 83300 Draguignan Téléphone : 06 10 01 55 83 Fax : 04 94 68 21 51 Courriel : jean.laugier2@wanadoo.fr Site Internet : www.beppo.fr
Anne-Gaël ESCUDIE relieuse : depuis toujours elle aime les livres, les lettres et leurs signes, les senteurs de l’encre et du papier. Après un C.A.P. « Art de la reliure » elle poursuit son apprentissage avant de s’installer à Draguignan. Anne-Gaël s’est spécialisée dans la conservation et la restauration des documents écrits et imprimés sur papier. Adresse : 23 rue de la Roque – 83300 Draguignan Téléphones : 04 94 50 66 12 – 06 74 35 28 63 Courriel : ag-escudie@orange.fr
Adresse : Clos des Acacias – Chemin des Aubépines – 83300 Draguignan Téléphone/Fax : 04 94 68 14 68 – 06 77 22 41 09 Courriel : laurent.gayol@orange.fr Site Internet :www.atelierdereliure.blog4ever.com
Autres sites
Circuit botanique du Malmont
Domaine Rabiega : 516 Chemin Cros d'Aimar – 83300 Draguignan Domaine du Dragon : 990 Avenue Frédéric Henri Manhes – 83300 Draguignan
Circuit de l'eau : pour consulter la brochure du circuit de l'eau évènements et vous guider dans vos choix pour la découverte de
Plateforme touristique du moyen et haut var, il vous accompagne et vous renseigne sur les questions d’hébergement et de loisirs.
Il organise également des visites historiques de la ville ainsi que des congrès séminaires.
Horaires d’ouverture : Du lundi au jeudi 9h15-12h15 et 13h45-18h Le vendredi 9h15 -12h15 et 14h-18h Le samedi 9h15-12h45 Adresse : 2 Avenue Lazare Carnot – 83300 Draguignan Téléphone : 04 98 105 105 Fax : 04 98 105 110 Courriel : tourisme@dracenie.com
Site Internet : www.tourisme-dracenie.com
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